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Partager la permaculture et l'agriculture régénérative par le design et la formation à travers des actions concrètes.

 

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Agriculture et changement climatique : l'art de planter l'eau

formation
AGRICULTURE RÉGÉNÉRATIVE :
PLANTER LA FERTILITÉ


Du lundi 28 au mercredi 30 avril 2025

animé par Franck Chevallier.


Durée : 21 heures sur 3 jours
Horaires : 9h/12h30 et 14h/17h30
Nombre de participants maximum : 15
Nombre de participants minimum : 5


À QUI S'ADRESSE CETTE FORMATION ?

  • Aux agriculteurs, aux nouveaux installants, à des personnes en conversion de pratiques.

  • Aux personnes qui s’intéressent aux questions d’eau et de sobriété énergétique en lien avec l’aménagement structurel des paysages et les mécanismes naturels de fertilité.


Contexte

L’évolution climatique avec ses sécheresses à répétition, ses températures anormalement clémentes ou caniculaires, ses pluies torrentielles érosives remet en cause les travaux agricoles. C’est la fin de productions abondantes et régulières.
Plusieurs décennies d’une énergie bon marché ont rendu possible une agriculture de plus en plus mécanisée, spécialisée et faisant un usage massif d’intrants. Seulement la flambée des prix menace la santé économique des agriculteurs. Et nous ne pouvons continuer à dégrader les sols, qui de surcroît sont notre outil de travail.

Il est possible de tamponner les effets du chaos climatique, de réduire notre dépendance à l’énergie et à l’agrobusiness par l’amélioration de la fertilité du sol, la récupération du ruissellement et l’agroforesterie.

Dans la formation « Agriculture régénérative : planter la fertilité », nous voyons :
- comment bien observer le sol, le relief et quelle tournure prend le climat, afin d’appuyer nos décisions d’aménagement et nos pratiques agronomiques.
- s’il vaut mieux infiltrer le ruissellement ou s’il est préférable de le stocker pour irriguer, en fonction des types de sol et de la topographie.
- si avec les arbres nous pouvons réduire les effets de la chaleur et du vent. Et si selon la profondeur d’enracinement les arbres vont ou non concurrencer les cultures.
- dans quel état se trouve le sol ? Compaction, hydromorphie, déséquilibre minéral, trop oxydé, manque de MO … Et par quels pratiques agricoles, itinéraire cultural nous pouvons augmenter sa fertilité naturelle.
- si, du fait d’aménagements hydrauliques et arborés, d’un sol plus fertile, l’incidence du changement climatique et du coût de l’énergie peut être compensée par une stabilisation et une diversification des productions. Ou si l’investissement ne peut être rentabilisé, et qu’il vaut mieux se tourner vers des productions moins exigeantes et adaptées au nouveau contexte.

Notre démarche est soutenue par les apports de l’agriculture syntropique de Ernst Götsch, le Keyline design de Yeomans et Doherty, l’approche holistique et en particulier du pâturage d’Allan Savory, l’observation du sol de Graham Shepherd, les équilibres minéraux du sol d’Albrecht et Kinsey, le RedOx d’Olivier Husson.


Acquisition de compétences

  • Faire un diagnostic de sol.

  • Déterminer la trame arborée et de gestion de l’eau de ruissellement qui est en accord avec un contexte de sol, de profondeur d’enracinement, de pente et d’influence météorologique.

  • Corriger les facteurs limitants spécifiques à un terrain. Préciser les pratiques agradantes adaptées à chaque type de sol.

  • Déterminer le potentiel agricole qu’offrent le terrain et sa matrice paysagère en fonction du climat local. Quelles productions végétales, animales, fruitières, etc. sont rentables et quelles synergies entre ces activités seront profitables ?

  • Imiter les processus que la nature utilise pour convertir l’énergie solaire en fertilité et en production agricole.

  • Augmenter le capital sol et biodiversité, et être de moins en moins dépendant des intrants.

Objectifs de l'action de formation :

À l'issue de la formation le participant aura acquis la capacité de faire les choix pertinents d'aménagements hydrauliques, de boisement et du lieu de leur implantation (approche Keyline Design de P.A. Yeomans), dans l'objectif final de réduire l'utilisation de l'eau, des engrais et d'augmenter la fertilité naturelle du sol. Imiter les processus que la nature utilise pour faire avancer la succession végétale et agrader le sol.

  • Améliorer la technicité des participants et d'être capable de déterminer la stratégie de gestion de l’eau et de micro-climat adaptée à leur situation pédo-climatique.

  • Rabattre (tailler, recéper, pâturer) la végétation pour stimuler la flore mycorhizienne et le système végétation-sol.

  • Comprendre et favoriser les synergies entre les éléments d’un système sylvo-agro-pastoral.

  • Savoir convertir l’énergie solaire en production agricole, soutenir la biodiversité fonctionnel de façon à avoir de moins en moins recours aux intrants extérieurs.


 
 

Le climat se modifie, la crise énergétique s’installe, pourquoi ne pas travailler avec la nature ?

Le climat se modifie, la crise énergétique s’installe, pourquoi ne pas travailler avec la nature ?

Un climat de type saison sèche estivale / saison des pluies hivernale s’installe sur l’Europe de l’Ouest. La grande majorité de la France se retrouve dans un climat de type méditerranéen. Soit une faible pluviométrie annuelle, plus de vent et de fortes chaleurs estivales. En montant vers le Nord, la température moyenne annuelle diminue et la pluie tombe moins souvent de façon brutale. Le Sud-Ouest est plus exposé au chaud et très chaud.

Nous le savons, c’est la fin d’une époque. Le prix des fertilisants, du GNR, des aliments fluctuent beaucoup. Nous ne sommes plus sûr de récolter ou d’avoir du fourrage pour l’hiver (et également pour l’été depuis quelques années). Toutefois, et bien que ce ne soit pas une petite affaire, nous pouvons renverser la vapeur :

  • en implantant une matrice paysagère,

  • en réduisant notre dépendance aux intrants,

  • en menant de front plusieurs ateliers,

  • en allant dans le sens du vivant.

Il n’y a que l’énergie du soleil qui soit gratuite. Apprenons à bien l’utiliser. Et retrouvons le plaisir de faire notre métier.

 
Planter l’eau

Planter l’eau :

La forêt pousse toute seule, la prairie pousse toute seule. Mais pas sans les herbivores qui rabattent la végétation. Ni sans les carnivores qui font se former et se déplacer les troupeaux, évitant ainsi le surpâturage, le parasitisme … La Nature pense système, diversité de vie et dispose d’un pouvoir d’auto-organisation.

La garrigue, la forêt, sont les écosystèmes de référence en climat méditerranéen, pas la steppe. L’arbre y est omniprésent. Sur ce modèle, nous pouvons placer les cultures, l’élevage dans des trames arborées. En plantant la diversité (mais pas n’importe comment) en gérant et stimulant par des “perturbations” judicieuses (taille, recépage, pâturage, fauche …), nous permettons à la nature de faire son œuvre : agrader le sol, faire avancer la succession, et à un certain niveau d’intensité et de diversité, notamment fongique de métaboliser de l’eau.

 
Créer un microclimat et infiltrer le ruissellement

Créer un microclimat et infiltrer le ruissellement

Nous connaissons les trames boisées sous la forme du bocage, d’arbres dispersés. Le motif qui se prête le mieux à accueillir un système sylvo-agro-pastoral, c’est l’agroforesterie en couloir.

Quand les terrains sont pentus, sensibles à l’érosion, la trame est placée en travers de la pente. Pour les sols à fort ruissellement, des canaux ou baissières accompagnent les lignes d’arbres. Dans les autres situations, la trame est placée de façon à projeter le plus d’ombre au moment le plus chaud de la journée, et/ou perpendiculaire aux vents dominants. Et plus les températures chaudes seront élevées, plus les lignes seront proches. Pour ainsi tamponner les excès climatiques, et offrir aux cultures ou au bétail de rester dans leur zone de confort.

 
Synergie des systèmes Agro-sylvo-pastoral

Synergie des systèmes Agro-sylvo-pastoraUX

Avec le temps, une trame boisée bien gérée devient une matrice paysagère féconde. La création d’un micro-climat favorable et d’un sol fertile, permet par exemple, de réussir un blé population et d’accueillir des brebis laitières là où nous aurions juste pu faire paître des brebis viandes. Et si toutefois, l’année est terriblement sèche et chaude, les brebis brouteront le blé échaudé et seront nourries sur le feuillage, le tout à l’ombre. En plus, le système aura produit du bois énergie, des piquets, du miel, aura abrité du gibier … aura stocké du carbone. Et continuer à s’agrader.


PROGRAMME Détaillé : 3 journÉes de 7h de formation

JOURnée 1


Objectifs pédagogiques : 

  • Observer le contexte sol climat topo.

  • Gérer le ruissellement de l’eau.


Contenus :

  • Comment l’évolution du climat fragilise les productions agricoles en place ?

  • Observation sur une parcelle du relief, des zones de ruissellement, de trace d’érosion. Test d’infiltration. Observation des vents dominants, des Infrastructures Agro-Écologiques.

  • À l’aide d’une fosse pédologique, observation de la texture, structure du sol, de l’enracinement. Calcul de la Réserve Utile.

  • Bilan du diagnostic sol topo climat, détermination des facteurs limitants à travailler.

  • Présentation sur maquettes des aménagements infiltrant ou stockant l’eau de ruissellement.

  • Rôle complémentaire des arbres et des mycorhizes dans l’infiltration, la rétention d’eau dans le sol, l’hydratation.

  • Avantages et inconvénients de chaque aménagement, difficultés de mise en œuvre.



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JOURnée 2


Objectifs pédagogiques : 

  • Réduire l’évapotranspiration.

  • Améliorer le sol.


Contenus :

  • Quel motif agroforestier permet de freiner le vent, ou d’ombrager et de rafraîchir ?

  • Quelle orientation et quel écartement donner aux lignes d’arbres pour gérer conjointement le ruissellement, un microclimat et ne pas trop concurrencer les cultures ou l’herbe selon l’épaisseur du sol ?

  • Comment lever la compaction, un alios, rééquilibrer la CEC, réduire l’oxydation … selon le type de sol ?

  • Comment enrichir le sol en MO, l’approfondir pour augmenter la RU, le volant d’autofertilité. Rôle d’une matrice paysagère comprenant des arbres, des champignons et une gestion de l’eau dans ce processus ?

  • Trouver la matrice paysagère qui répond le mieux à l’exposition du terrain, la circulation de l’eau, les contraintes de mécanisation, le pâturage ? Et pour quel délai de retour sur investissement ?



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JOURnée 3


Objectifs pédagogiques : 

  • Combiner cultures, élevage et arboriculture.

  • Faire le bon choix : investir ou changer de production.


Contenus :

  • Dans quelle situation des arbres et des canaux judicieusement placés, ou un sol plus fertile, suppriment l’effet de sécheresses plus longues et de pluies érosives ?

  • Comment le fait de combiner cultures, élevage et arbres permet de construire plus vite le sol, de réduire les besoins en intrants, de diversifier les productions ?

  • Savoir quand il est avantageux de conduire un système agro-sylvo-pastoral dans une trame hydraulique et arborée. Et que cela permet d’accéder à des productions plus rémunératrices malgré un travail plus exigeant.

  • Et quand il vaut mieux investir moins dans une matrice paysagère et se retourner vers des productions moins exigeantes ?

  • Exercice de mise en application pour deux terrains différents.

  • Échanges sur les terrains des participants qui le souhaitent.

  • Évaluation des acquis de formation.


Méthodes pédagogiques et moyens matériels

En salle :

- Présentation vidéoprojecteur.

 À l’extérieur :

-  Travaux pratiques en extérieur, sur un terrain : avec outil bêche, test d’infiltration, carte topographique.

-  Observation de la construction des sols entre systèmes forestiers et prairiaux, incidence de l’irrigation.

-  Aménagement à l’échelle du bassin versant.

-  Échange (extérieur, terrain)


FORMATEUR : FRANCK CHEVALLIER

FORMATEUR : FRANCK CHEVALLIER

Franck Chevallier dans son parcours d’agriculteur a acquis des compétences en compostage, en semis direct, en pâturage tournant, en agroforesterie.

Convaincu que la restauration de la fertilité des sols et des bassins versants est la vraie issue aux aléas climatiques et aux fluctuations du prix de l’énergie, il expérimente dans plusieurs endroits :

- comment associer au mieux des arbres et des canaux pour infiltrer le ruissellement ou le stocker dans des réserves collinaires. Comment hydrater, irriguer, arrêter l’érosion, réduire l’évapotranspiration.

- par quelles pratiques agricoles augmenter rapidement la matière organique (MO) et la réserve utile(RU) en fonction du type de sol.

Dans son approche, il cherche à reproduire en accélérer les mécanismes qu’utilise la nature dans son processus de succession écologique.

Sa conviction est qu’une plus grande indépendance énergétique et résilience climatique des agriculteurs passe par une bonne matrice paysagère et une habileté à associer cultures, élevage et arboriculture.

Depuis quelques années, Franck partage son expérience lors de formations et réalise à la demande des agriculteurs des plans d’aménagement de leurs terrains en tenant compte des particularités du sol, du relief et du climat de chaque lieu.

http://www.paysages-fertiles.fr


LE LIEU

- Mas Alavall - 
Céret - Pyrénées catalanes (66) - près de Perpignan - 6 ha - pluviométrie 650 mm - climat méditerranéen

Le Mas Alavall est une ferme située à Céret, en Pays catalan. Il se trouve à deux pas du centre du village, de son musée d'art moderne et de ses nombreux commerces de proximité. C'est une exploitation qui n'est plus en activité depuis une quarantaine d'année. Il y a encore quelques décennies, vaches, moutons, porcs, poules et lapins cohabitaient avec une activité arboricole fruitière prospère.

La beauté dans ce lieu est omniprésente, bordé par trois rivières, dont le Tech. Le Mas Alavall est un lieu ressourçant, préservé et doté d'un potentiel permacole et agricole élevé.

Nous y installons les locaux et le siège de Permaterra en janvier 2017. La vocation du lieu est de produire, expérimenter, apprendre et transmettre. Un projet de polyculture /élevage est en cours de maturation selon les principes de la permaculture et de l'agriculture régénérative.

 
 
 

TARIF FORMATION

Le coût pédagogique dépend du type de financement
Acompte : 140 €


COÛTS PÉDAGOGIQUES PRIS EN CHARGE PAR VIVÉA, PÔLE EMPLOI, OPCO


financement personnel

462 €


TARIF REPAS

L’inscription à l’ensemble des repas est vivement conseillée afin d’assurer le rythme intense de la formation.
Ces repas conviviaux sont des moments privilégiés d’échange d’expériences entre les participants et le formateur.
Ils participent à la cohésion du groupe.

Ils sont proposés à 17 € par repas (entrée, plat, dessert) et sont confectionnés par une cuisinière professionnelle de manière équilibrée avec des produits 100% Bio, végétariens et majoritairement locaux.

Veuillez noter que les stagiaires participent au service (apporter les plats et service buffet) et nettoient leurs propres couverts.

Nous vous remercions de nous confirmer votre participation aux repas dans le formulaire d’inscription.
Un minimum de 10 participants est nécessaire pour assurer les coûts de préparation des repas. Si ce nombre n’est pas atteint 7 jours avant la formation, nous ne pourrons pas assurer leurs préparations et vous serez invités à apporter votre propre repas à partager dans le réfectoire.

Forfait : 3 repas du midi : 51 €

 
 

”Une cuisine divine.” Gauthier
”Mention spéciale à la cuisine.” Hugo
”Une cuisine vivante très agréable.” Marylène


Pas d'hébergement au mas Alavall.
Une liste d'hébergements vous sera envoyée lors de l'inscription. Réserver directement.


INSCRIPTION


Besoin de conseil ?
N’hésitez pas à contacter Doriane Agremont

Par mail : formation@permaterra.fr

Par courrier : Permaterra, Mas Alavall, Derrière le mas Gource, 66 400 Céret

Par téléphone : 06 52 00 97 84
Du lundi au jeudi : 8h30-15h00


LE PAYS CATALAN

Mer Méditerranée, Culture locale, Pyrénées.

Céret, ville d'arts :
 Le Musée d'Art Moderne de Céret
Chemin Faisant

Découvrez le village de Céret et ses activités : 
http://www.ot-ceret.fr

Le Pays catalan :
 Explorer ici ou


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Les indicateurs de résultats pour l’année 2024 pour la formation de L’Art de Planter l’eau sont :

2 Sessions - 11 participants - satisfaction globale de 93%